Histoire de Folembray depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours
par L'Abbé Vernier
Histoire complémentaire de Folembray de 1870 à 1929 inclus
Par Jules Bouzard
Eté 1919... De retour au pays aprés avoir été grièvement blessé au combat, l'adjudant Rifflet découvre sa ferme et son village entièrement ravagés par la guerre et...
son nom figurant en bonne place sur la liste des morts pour la patrie.
« Philémon un » de Jean-Claude Plessis aux éditions Bénévent.
« C'est à peine romancé ». C'est avec une certaine nostalgie que
Jean-Claude Plessis parle de son enfance à Folembray. Une période à partir de
laquelle il a écrit un roman, « Guerlou ».
C'EST l'histoire d'un enfant de Coucembray (association de Coucy et Folembray)
dont la vie est rythmée par l'activité de la verrerie, le poumon économique
du village.
« La verrerie c'était une vraie culture. Les verriers C'était presque une
caste comme les mineurs ou les cheminots. La solidarité était grande à l'époque
», raconte l'auteur qui a vécu à Folembray jusqu'à l'âge de 18 ans.
Jean-Claude Plessis qui pense à ce roman depuis 20 ans s'est retiré dans le
Morvan pour écrire. « Je voulais remémorer cette ambiance si particulière
qui n'existe plus aujourd'hui mais dont les anciens se souviennent ».
La particularité de l'époque était que tous ou presque possédaient un
surnom. Guerlou en est un, mais il y a aussi, Quéquette, le Mac, Charlot,
Nouche ou encore Milienne. « Ce qui est sympathique c'est que chacun des
Folembraysiens qui liront ce livre se demandera qui était tel ou tel personnage
car tous ont existé ». Jean-Claude Plessis a habité le quartier des
Tournelles. Un lieu qui existe toujours puisque lorsqu'il revient dans son
village d'origine pour rendre visite à sa famille, il passe voir cet endroit
qui, au fil des années, a bien changé.
Pour brouiller un peu plus les pistes, l'action se passe avant la Seconde Guerre
mondiale alors que l'histoire de l'auteur s'est déroulée après.
Les rivalités entre bande d'enfants de quartier différents les deux gardes
chasse, le père Lefort et Guisseppe, l'immigré italien le garde-chasse du
propriétaire de la verrerie tout y passe. « A l'époque il y avait pas mal
d'ouvriers polonais et italiens plus ou moins biens vus par la population locale
».
Et lorsque Jean-Claude Plessis précise que c'est inspiré de souvenirs
d'enfance, il suffit de comprendre certaines anagrammes pour retrouver des noms
ou des visages. Ainsi, les enseignants Fertoz ne sont autres que les Fortez et
le docteur Marty était le docteur Matry.
Il n'y a bien que la fin qui est différente de la réalité même si certaines
scènes sont, là encore, inspirées de faits réels. « Les ouvriers
verriers chantaient plus volontiers l'Internationale que la Marseillaise ».
La verrerie a fermé au début des années soixante. Aujourd'hui, même si les
quartiers et notamment celui des Tournelles existent toujours, les choses ont
changé. Avec Guerlou, Jean-Claude Plessis a voulu que chacun se souvienne que
Folembray a eu un autre visage.
Samuel Pargneaux
« Guerlou » de Jean-Claude Plessis aux éditions Bénévent.
La passion exclusive du comte de Lambrefault pour sa meute, va le conduire à
y sacrifier sa fortune, ses amours et sa vie. Vialar utilisa l’anagramme de
l’équipage de Folembray qui découplait dans l’entre-deux-guerres en forêt
de Saint-Gobain dans l’Aisne.
Ce texte, servi par la belle langue classique de Paul Vialar (1898-1996, prix Fémina
en 1939, président de la Société des gens de lettres), et qui a fait vibrer
des générations de veneurs reste un monument de la littérature cynégétique.
Cette édition est accompagnée du dictionnaire des termes de vénerie que
Vialar avait tenu à faire figurer à la suite de son texte. Ce texte avait été
publié pour la dernière fois en 1974 et était devenu presque introuvable
depuis.
L’ouvrage est publié dans une nouvelle collection, Veillées de chasse, des
Éditions de Montbel qui se propose de mettre à la disposition des amateurs les
meilleurs textes classiques à lire et à relire, le soir, après une bonne
journée de chasse. Lorsque le feu crépite, il est plaisant de parcourir les
bois humides ou les plaines venteuses en suivant les bons auteurs d’autrefois.
Les Éditions de Montbel, qui fêtent en 2006 leur soixantième anniversaire,
ont apporté un soin particulier à la typographie, à la présentation de cette
collection. Le cartonnage est un fac-similé d’une reliure de maître de la
fin du XIXe siècle, avec des gardes traditionnelles de papier marbré et un bel
ex-libris où chaque possesseur peut inscrire son nom. Ainsi chaque volume est
un cadeau de qualité ou peut simplement orner sa propre bibliothèque
familiale.